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08/10/2014

La Cour suprême "valide en silence" la conquête LGBT

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Euphorie chez Goldman-Sachs, Monsanto, Apple, American Airlines, Coca Cola, Starbucks, BP, Shell, Chevron, Nike, Dell, Microsoft, Google, Booz-Allen-Hamilton, Deloitte, Bank of America, Bank of New York Mellon, Morgan Stanley, JP Morgan, Black Rods, CBS, Facebook, Jet Blue, Johnson & Johnson, Twitter, Viacom, Disney et les 251 autres major companies qui militent pour le LGBT auprès de la Cour suprême depuis  plusieurs années : 


  

 

Le Monde (8/10) signale que la Cour suprême vient de valider les décisions des cours d'appel fédérales légalisant le mariage homosexuel dans les Etats de Virginie, Indiana, Oklahoma, Utah et Wisconsin : la revendication LGBT remporte ainsi la majorité des Etats américains.

Depuis plus de deux ans, cette revendication est appuyée auprès de la Cour suprême par 278 major companies qui se sont portées Amici Curiae [1], au premier rang desquelles Goldman-Sachs comme l'annonçait notre blog le 8/02/2012 :

 

http://articles.businessinsider.com/2012-02-06/wall_street/31027445_1

<<  Goldman Sachs' CEO Lloyd Blankfein has become the first national corporate spokesperson for the Human Rights Campaign (HRC), an advocacy group that promotes equal rights for gay, lesbian, bisexual, and transgender people.  "I'm Lloyd Blankfein, Chairman and CEO of Goldman Sachs. And I support marriage equality," says Blankfein in an HRC video posted on YouTube... Unlike some of the more outspoken bank CEOs, like JP Morgan's Jamie Dimon, Blankfein is not one to make many public appearances.  We typically only ever hear from him when he is asked to testify before Congress.  "America's corporations learned long ago that equality is just good business and it's the right thing to do," proclaims Blankfein in the video clip. >>  <<  Relisez la déclaration de Blankfein : "Les firmes américaines savent depuis longtemps que l'égalité est simplement du bon business et que c'est la chose à faire." La revendication LGBT - qui avance au nom de l'égalité - est donc "du bon business". Comme tout le barnum des nouvelles moeurs, lancé à partir des années 1990 par l'hypermarché global... >>

 

Nous précisions à l'époque que la fameuse Human Rights Campaign (qui félicite Monsanto pour son "humanisme" LGBT mais zappe les suicides de paysans indiens) est également financée par  BP, Google, Nike, Goldman Sachs, JP Morgan, Morgan Stanley, etc :

http://www.hrc.org/the-hrc-story/corporate-partners/bronze

http://www.hrc.org/the-hrc-story/corporate-partners/silver

 

__________

[1] Wikipedia : <<  L'Amicus curiae est une notion de droit interne anglo-américain désignant la faculté attribuée à une personnalité ou à un organe non-partie à une procédure judiciaire de donner des informations de nature à éclairer le tribunal sur des questions de fait ou de droit. Il s'agit d'une personnalité ou d'un organisme, non directement lié à une affaire, qui se porte volontaire pour offrir des informations et assister une cour dans le but de trancher l'affaire portée devant elle. L'information fournie peut être une opinion juridique sous la forme d'un mémoire (qui est appelé un amicus lorsqu'il est offert par un amicus curiae). C'est un témoignage qui n'a pas été sollicité par une des parties, ou un document qui traite d'un sujet qui porte sur le cas. La décision sur l'opportunité d'admettre les informations est à la discrétion de la cour. Plus généralement, l'amicus curiae est devenu une possibilité de règlement des différends au sein de certaines instances internationales, telles que l'Organisation mondiale du commerce.

L'expression amicus curiae vient du latin et signifie littéralement « ami de la cour ». L'amicus curiae était à l'origine une procédure exceptionnelle mise à la disposition des tribunaux dans le monde anglo-saxon, pour éviter les erreurs et pallier les insuffisances de procédure. Mais il est désormais utilisé de manière systématique par des groupements d'intérêts pour donner leur avis sur une question en litige. Cette évolution, apparue devant la Cour suprême des États-Unis, se retrouve devant les mécanismes internationaux de règlement des différends sous l'impulsion des acteurs de la société civile dont l'ambition n'est pas de se mettre au service du tribunal, mais de s'imposer comme un nouvel acteur de la procédure.

Par une utilisation répétée des groupements d'intérêts, l'amicus curiae risque de rompre avec ses fondements procéduraux classiques pour devenir un droit de participation au profit des tiers. Sous couvert d'amitié, des étrangers à la procédure cherchent à l'instrumentaliser à leur profit... Si cette évolution se confirmait, cela présenterait de réels dangers pour l'intégrité de la procédure et risquerait de s'opérer au détriment des parties au litige. >>

 

 

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16:41 Publié dans Société, USA | Lien permanent | Tags : usa